L'agriculture

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Les productions végétales

Evolution des surfaces cultivées

Evolution des surfaces cultivées en ha
(Oléoprot : oléoprotéagineux, pdt : pomme de terre)
Source : RGA 1988 et 2000, traitement SRTC

D'après la figure ci-dessus, les céréales constituent la culture principale avec 12 365 ha (en hausse de 9 % par rapport à 1988). Les surfaces destinées à l'alimentation du bétail accusent une diminution sensible :

  • 11 756 à 8 969 ha en 2000, soit une baisse de 31 % de la Surface Fourragère Principale (SFP : prairies permanentes, maïs fourrage et ensilage...),
  • 6 959 à 3 461 ha en 2000, soit une baisse de plus de 100 % de la Surface Toujours en Herbe (STH).

On pourra noter enfin la faible part des oléoprotéagineux (colza...) qui connaissent eux aussi une forte diminution des surfaces et la marginalité des cultures de légumes et des vignes.

Parmi les surfaces en céréales, le maïs constitue la culture majoritaire (5814 à 6631 ha en 2000, soit une hausse de 14%). Le blé tendre occupe la seconde place avec des surfaces en hausse (4012 à 4428 ha, soit une hausse de 10%).

La prédominance du maïs par rapport au blé s'explique notamment par des conditions pédoclimatiques plus favorables au maïs et par des marges brutes plus intéressantes pour le maïs. Ces marges sont obtenues en soustrayant les charges opérationnelles affectées à la culture (achat des semences, des engrais...) aux produits liés à cette même culture (vente du grain, aides européennes...).

Les productions animales

Evolutions du nombre de bovins et vaches laitières

Evolution du nombre de bovins et vaches laitières
Source : d'après RGA 1988 et 2000

D'après la figure ci-dessus, l'élevage bovin représente le principal atelier animal des Territoires de Chalaronne. Plus finement, ce sont les races à viande qui constituent le cheptel majoritaire. Entre les deux recensements, le nombre de bovins de moins d'un an est resté stable tandis que le nombre de vaches laitières a diminué de 3 000 têtes. Cette diminution du cheptel laitier est en grande partie responsable de la diminution des effectifs de bovins totaux entre 1988 et 2000 (jeunes bovins stable et races à viande en léger recul).

La régression des exploitations laitières s'explique notamment par des conditions de travail plus difficiles qu'en élevage allaitant. Cette mutation est conforme aux évolutions de l'agriculture dans le département de l'Ain entre les recensements de 1988 et 2000 : la production agricole, traditionnellement dominée vers l'élevage laitier, s'oriente vers les grandes cultures et notamment les céréales, moins contraignantes en terme de temps de travail.

La production de volailles connaît une augmentation importante sur la période 1988-2000 : 244 602 à 291 133 têtes (+ 19%). Les types de production rencontrés sont les volailles standards et sous signes de qualité (label, bio...).

Le nombre de porcins connaît une diminution de 36% (15 772 têtes en 1988 et 11 583 en 2000). Ce type de production demeure très localisé sur le bassin puisque 16 communes comportent des exploitations porcines et 5 d'entre elles ont vu leur activité porcine se développer entre les deux recensements.